Polaroid
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 in the shadow of the valley of death

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Georgia C. Barker

Georgia C. Barker


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A savoir : polaroïd
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MessageSujet: in the shadow of the valley of death   in the shadow of the valley of death EmptyMer 12 Aoû - 1:24

PV. Aliénore



Je marchais dans la touffeur de ce désert de carcasses. Jamais la nature ne m'avait parue aussi immonde et désespérante. De voir la végétation brûlée des rues de cette ancienne ville, de voir la pollution, les cadavres et les vautours me donnait la nausée. Je marchais en évitant de baisser les yeux sur ces morts. L'odeur de leurs coprs en décomposition me prenait au nez. Je me serais volontiers mis à courir si la chaleur ne m'en avait pas empêché. Aujourd'hui, j'étais Caedon. Etrangement, lorsque je filais me réfugier dans la forêt, le berceau de ma vie aujourd'hui totalement ravagé par les rayons brûlants d'un soleil destructeur, je prenais ma forme masculine. Sans doute me donnait-elle plus de force pour traverser ce cimetière de voitures et d'âmes en peine. La sueur perlait sur ma peau, ruisselait sur mon torse nu. Je ne supportais pas grand chose en fait de vêtements lorsque je sortais du globe et de sa température relativement supportable. Mais j'avais souvent besoin de sentir sur moi le soleil, de voir sa véritable lumière. Et pas à travers cette épaisse couche de verre qui protégait un semblant de jardin d'Eden. Une pâle imitation de la véritable nature que j'aurais pu connaître si une catastrophe n'avait pas réduit le monde à un tas de pierres sèches. Je m'efforçais de ne pas baisser les yeux sur les cadavres odorants, mais j'y étais souvent forcé. Le sol était criblé de fissures et de crevasses. Mes pieds nus me brûlaient au contact de l'asphalte fondant. Mais je savourais cette douleur comme une victoire de mon esprit sur mon corps. Régulièrement, je m'arrêtais pour boire. Être capable de faire naitre l'eau au creux de mes mains était un pouvoir dont je faisais usage uniquement lorsque j'étais certain d'être seul. Et j'en tirais chaque fois un plaisir indicible. Preuve de ma supériorité raciale sur ces stupides humains.

Je marchai longtemps avant d'atteindre ce que je cherchais: le cimetière du parc. Ou du moins ce qui avait dû ressembler à un parc, autrefois. Quelques arbres jaunis y trônaient encore. Je ne sais pourquoi, je m'arrêtai sous l'un deux et posai ma main sur le tronc vide et sec de ce pauvre cadavre. Qu'espérais-je? Entendre battre son coeur de végétal ou frémir la sève sous l'écorce? Il y avait longtemps que ce chêne était mort. Je m'appuyai contre son tronc rugeux, profitant de chaque centimètre contre ma peau. Je fermai les yeux un instant, inspirant malgré l'odeur horrible des cadavres putréfiés. Je ne comprenais pas ce qui avait bien pu prendre à la Terre pour créer ce tombeau géant et engloutir toute vie sur une si grande étendue. Au loin, je distingai la cîme de la forêt. Je ne sus pas pourquoi, mais je n'eus pas envie de marcher jusque là. Trop nostalgique de ce semblant de paradis, je soupirai. Comment les humains pouvaient-ils survivre avec seulement un litre d'eau sur toute une journée? Cette question me taraudait souvent l'esprit, lorsque je m'aventurais hors du globe.

Mes yeux, dont la vue était rendue floue par la chaleur et la soif, tombèrent sur une silhouette en mouvement. Une jeune fille, semblait-il, qui approchait de moi. Un sourire mesquin se grava dans mon beau visage. Elle avait l'air d'une humaine parfaitement normale. Autrement dit: elle souffrait atrocement plus que moi de la chaleur et de la sécheresse de cet environnement. Elle ne marchait presque pas droit. J'aurais pu trouver cela adorable ou attendrissant. Je la trouvai plutôt pitoyable. A mesure qu'elle approchait, je pus discerner son visage rougi par la chaleur. Sa faiblesse me donna soudain envie de m'adonner à mon petit jeu préféré: la manipulation. J'avais très envie de voir jusqu'où elle résisterait. Je la laissai approcher encore, elle m'avait vu, car elle marchait en ma direction et me jetait parfois quelques regards, faisant surtout attention où elle mettait les pieds. Elle finit par arriver assez près et je me levai, un sourire à la fois charmeur et étonné sur le visage (bien que je ne sois pas étonné le moins du monde).

- Tu sais que c'est dangereux de venir ici seule?

A part les crevasses, il n'y avait véritablement rien de dangereux dans cette partie désolée du monde. Mais une crevasse peut s'avérer fatale...

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Alienore J. Graham
    ▌Le Bonheur se trouve au bout du chemin

Alienore J. Graham


in the shadow of the valley of death Kristenstewart

A savoir : Je ne peux pas me passer de chocolat;Je suis toujours entrain de me toucher les cheveux;Je suis orpheline;Je pleure comme une madeleine devant les films romantiques;U.C
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MessageSujet: Re: in the shadow of the valley of death   in the shadow of the valley of death EmptyMer 12 Aoû - 22:19

    in the shadow of the valley of death Mlissabis
      Les horreurs sont supportables
      tant qu'on se contente de baisser la tête,
      mais elles tuent quand on y réfléchit.
      Erich Maria Remarque



Il y a des jours comme ça où vos pieds vous emmène dans un endroit. Vous n’y avez pas pensé et encore moins prévu. Il y a des jours où vous auriez mieux fait de parler votre tête. Ainsi, ça aurait évité de connaître des éléments dont vous ignoriez l’existence et qui était mieux ainsi. Seulement, le destin fait que l’on trouve à un endroit à une heure précise pour quelque chose. Même si avant la catastrophe, je pensais que notre destin était tout tracer et qu’il ne pouvait nous apporter que de bonne chose. Aujourd’hui, je change d’avis, et oui, il n’ya que les imbéciles qui changent pas d’avis.
Mes pieds m’avaient conduit hors du globe. J’avais réussi à sortir de cette prison de verre tranquillement pourtant elle surveillait d’une poigne de fer. J’avais tranquillement franchit la porte disant que je voulais me balader un peu. Je regardais le paysage qui s’offrait à mes pauvres petits yeux d’humaine. C’était loin de ce que je m’étais imaginé, bien loin. Un peintre y aurait vu mille tableaux à y peindre, un poète de magnifique vers à raconter ou encore un auteur écrivant un roman fantastique ou encore d’aventure. C’était la première fois que je frôlais cette terre, que je voyais l’horreur. Des carcasses de voitures, des ruines de maisons, des décombres éparpillés de partout. Il y avait aussi ces crevasses, des trous énormes dont il fallait se méfier à chaque pas. Un faux pas, et hop vous finissez cent mètres plus bas, écrasé comme une crêpe. Je marchais donc prudemment, regardant plus où je mettais les pieds qu’autre chose. Je n’avais pas envie de tomber dans l’une d’elle.
Le pire, c’était vraiment cette odeur. Une puanteur qui vous prenez le nez et qui ne vous lâchez plus. je n’avais pas envie de savoir d’où elle venait mais je me doutais de la provenance. Le soleil était brulant ce qui intensifier cette odeur.
J’avais très chaud, et j’étais persuadé que mes joues étaient identiques à la carapace d’une écrevisse. La chaleur me faisait suffoquer mais je continuais tout de même d’avancer. Je pensais à tous ces gens qui ont rendu leur dernier souffle dans d’affreuses souffrances. Il ne fallait mieux pas que j’y pense. Sinon je fondrais en larmes comme à mon habitude. Au loin, j’aperçus une silhouette. Je n’étais pas sûre que s’en était une. Autre alternative, cela pouvait être un mirage. Tout de même, je ne devenais pas folle au point de voir des gens qui n’existaient pas. J’espérais que non, et pour en être certain s’avançait vers cette silhouette. Plus j’avançais, plus j’apercevais une réelle forme. Arrivé à sa hauteur, je pus discernais un homme.

    Homme ▬ «Tu sais que c'est dangereux de venir ici seule? »

    Aliénore ▬ «Quel danger, je cours ? Tomber dans un trou. Je ne vois pas pourquoi ça vous intéresse, et puis, une personne de plus ou de moins, qu’est-ce que ça peut faire ?»


Ça me mettait hors de moi, les gens qui me disait ce que je devais faire ou ne pas faire, et ça depuis que mon grand-père voulait me voir reprendre l’entreprise familiale. Pourquoi vouloir m’aider ou m’empêcher de faire des erreurs ? Je paraissais si fragile que ça ? Et bien, je vous direz qu’une chose, ne pas se fiez aux apparences. J’ai peut être un visage angélique et une taille plutôt petite avec mes un mètre soixante. Ce n’est pas pour autant que je ne sais pas me défendre. Je me demande pourquoi, j’étais allé vers lui. Je ne le sais pas vraiment, peut être de la curiosité. Il avait l’air tellement superficiel et étrange. Se promener ainsi, n’était que le fruit des hommes qui voulaient se montrer et faire parler d’eux. Et ces hommes, je ne les appréciais guère. La superficialité, je l’avais trop vu qu’elle me dégoutait. J’avais fréquenté des écoles privées parmi tout un tas d’élèves ayant des parents fortunés et se croyant supérieur aux autres. Je pouvais dire que je sortais du lot en ne portant pas de Chanel, Prada ou encore d’Armani ; et ne fréquentant pas leurs fêtes de débauchés. Et je ne m’en porte pas plus mal, et je suis fier de ce que je suis devenue.
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