« leave out all the rest || Reese; 100%

(c) lilyrosebloom

ALEXANDER.REESE.ANGEL « Les titres ne sont que des surnoms et tout surnom est un titre . Appellez-moi patate et je vous appellerez chou-fleur! ». AGE: 8 ans . SEXE: Féminin . DATE/LIEU DE NAISSANCE: 31 Mars . Dans un arbre minuscule et fin . GROUPE: Polaroids . CITATION: « Bêtise humaine. "Humaine" est de trop : il n'y a que les hommes qui soient bêtes. » - Jules Renard

ABOUT YOU;



EXPLICATIONS:



La vie est une série d’épreuves, toutes plus dures les unes que les autres. Trop souvent, le destin choisit à notre place qui nous deviendrons, les choix que nous prendrons, les erreurs que nous ferrons… C’est ainsi et personne ne peut y changer. Quoi que nous fassions, tout finira par nous rattrapper et nous consummer petit à petit. C’est ainsi que je voyais la vie et cela depuis de nombreuses années. J’avais appris au fil du temps que bien que personne ne puisse décider pour moi, mes choix ainsi que mes erreurs allaient me poursuivre pour le restant de mes jours. Cette vérité m’avait rendu morose, dure et froide. Elle m’avait consummé, tout comme ma vie m’avait consummé. C’était si étrange de penser qu’une femme comme moi, à l’apparence si angélique et fragile, pouvait s’avérer être en fait tout le contraire, soit une personne pessimiste qui ne croit pas un seul instant en ce que les humains pouvaient croire. Les contes de fées et les histoires à l’eau de rose étaient pour moi des fables racontées aux enfants humains pour qu’ils croient toute leur vie en quelque chose qui n’arriverait pas. C’était si égoïste de vouloir donner de l’espoir à des enfants si innoncents et si pathétique de croire qu’un jour, une force surhumaine les sauverait de leur détresse. Quant à moi, je n’avais jamais compris ce qui forcait les humains à être ce qu’ils sont : des êtres complètement puérils et dépassés. Et si naïfs de surcroît … Les années m’ avaient appris ce qui avait causé la ruine de la race humaine. Bien que ces derniers aient trouvé une façon de survivre, ils avaient préalablement couru les yeux fermés vers leur détresse actuelle, ce qu’était maintenant leur vie. Ils n’avaient pas vu qu’un jour, leur bêtise humaine les méneraient vers leur fin …

Bien qu’ayant l’apparence d’une jeune femme de 24 ans, je n’avais pas encore vécut aussi longtemps que mon apparence physique pouvait laisser croire. Quoi qu’il en soit, bien que diminuée de ce niveau. je ne l’avais jamais vu ainsi. J’avais toujours vu l’espèce humaine comme une espèce inférieure et sous-développée. Cette évidence avait fait de moi une personne qui croyait fermement en ses sages paroles, quoi que légèrement froide et distante. Bien que les années aient passé, j’avais encore souvenir de ce qui avait fait de moi ce que je suis dorénavant. Née durant la période froide de la fin mars, j’avais tout de suite compris, à mon arrivée plutôt brusque, que la vie n’était pas toujours belle et douce, comme les humains tentaient de se le faire accroire, mais parfois dure et sans pitié. Malgré tout, j’aimais énormément chaque instant de ma vie. C’est si paradoxale, comme ma vie toute entière. D’un côté, nous pouvons croire certaines choses mais en prétendre le contraire quelques minutes plus tard. La vie ne nous faisait pas de cadeaux. D’ailleurs, pourquoi le ferait-elle ?

Je me souvenais encore de ma naissance, comme si cette dernière s’était passée quelques jours auparavant. Le réveil avait été brutal et douloureux. Le sol, quant à lui, était froid et humide encore de la rosée matinale. Il y avait quelque chose de beau et de magique à la naissance d’un Polaroïd, des êtres mi-hommes, mi-femmes dont je faisais partie. C’était comme si seul le destin avait décidé qu’un de ces êtres pouvaient naître et mourir, comme si la vie reprenait d’un coup le contrôle absolu sur ce qui se passait. Née d’un arbre fin et minuscule, on aurait presque pu croire en me voyant que jamais je n’aurais pu survivre à cette naissance. Pourtant, rien n’aurait pu enlever le pouvoir de survit qui me tenaillait à cet instant. Une soif absolu de vivre et de voir le monde qui m’entourait. À ce moment précis, j’avais regardé autour de moi, prenant alors conscience de ce qui m’entourait et de ce que serait ma vie pour les prochaines années. Seule et sans attache, j’avais alors cru que la vie avait décidé de me donner cette épreuve, celle de ne devoir se fier qu’à moi-même, seule face à l’univers. Dès lors, vint en moi ce sentiment qui m’habite encore de nos jours, celui du vide intense qui me tenaille de temps en temps. Sans foi, ni loi. Prenant alors un air serein, je m’assie sur le sol, près de mon arbre. Je ne pouvais me le cacher à moi-même : la perspective d’être seule toute ma vie m’effrayait et me rendait mélancolique. Je désirais quelque chose de mieux, quelque chose de plus. Lorsque le soleil se leva, j’appercus alors pour la première fois la magnificience du soleil. Bien que magnifique, ce dernier m’éclaira tellement que j’en fût aveuglée sur le coup. Paniquée et perdue, je me leva alors d’un bond et partie en courant. C’est ainsi que quelques temps plus tard, je fût receuillit par un bon samaritain et que je connûs ce qu’était la vie en communauté ainsi que ce qu’était la vie des êtres humains. Chose qu’elle avait encore énormément de difficulté à comprendre …

Se frottant les yeux et soupirant, je secoua la tête. Je pensais encore et toujours à ce moment fatidique où j’avais découvert ce qu’était la vie. C’est étrange comme un seul événement peut vous traumatiser pour le reste de vos jours … Quoi qu’il en soit, j’ avais toujours gardé en moi ma personnalité pas très attachante et distante. Mais en fait, je ne désirais pas me lier d’amitié avec des êtres humains et je crois que je ne le désirerais jamais. Pour moi, ils sont et resteront toujours des êtres faibles. Touchant d’une main distante l’arbre qui m’avait fait naître, je souris légèrement. Un effleurement de sourire, mais un sourire tout de même. Les années avaient passé depuis, mais ma vision de la vie, quant à elle, était restée la même. Je n’avais jamais compris la raison de la présence des êtres humains sur Terre. Après tout, excepté le fait qu’ils détruisaient tout ce qu’ils touchaient, servaient-ils réellement à quelque chose … ? Se levant brusquement, je fis lentement le tour de la forêt jaunie. Chaque arbre avait son passé, son présent ainsi que son futur. C’était un des rares endroits qui me rendait calme et sereine. Dans la forêt, je n’avais pas le sentiment de devoir cacher des choses. Je pouvais être qui j’étais, sans honte ni regret. C’est pourquoi je ne regrettais en rien la vie que j’avais ainsi que la chance qui m’étaient donné. Gacher ces instants de bonheur aurait été stupide. Les regrets étaient si inutiles et d’ailleurs, je n’avais jamais compris pourquoi les humains passaient leur temps à regretter ce qui était de toute façon du passé. On ne peut pas changer le passé, mais on peut toujours s’efforcer de changer le présent.

Levant les yeux vers le ciel, je souris à pleine dent cette fois. Bien qu’ayant une personnalité plutôt complexe, j’appréciais chaque petit moment, chaque petit instant. Etant mi-homme, mi-femme, j’avais le sentiment d’avoir deux personnalités en un seul corps, ce qui était plutôt bien en y repensant. Bien que mon côté féminin soit le plus fort, mon côté masculin, quant à lui, n’était pas absent pour autant. Il était ominprésent. Tandisque mon côté féminin était explosif et imprévisible, mon côté masculin, quant à lui, était plus calme et serein. Ainsi, je me complètais et m’emboitais parfaitement. Courant à pleine jambe à travers les arbres et évitant de justesses de nombreuses branches, je sentis le vent m’ effleurer le visage. J’adorait cette sensation, tout comme j’adorais chaque petite sensation. S’en était presque jouissif …




DERRIÈRE L'ÉCRAN;

PSEUDO: Louna .
AGE: 18 ans .
SEXE: Féminin .
AVATAR: Katie Cassidy & Hayden Christensen .
COMMENT AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? Par PRD et parce que j'étais membre de l'ancienne version
NIVEAU RP: Minimum d'une trentaine de ligne, pas de maximum .
UN DERNIER MOT ? Contente que Polaroid reprenne du service !

Mercii !
Et voilà, je crois avoir terminé !

Et voilà c'est fait !

Merciii !!