georgia (caedon)

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BARKER GEORGIA CAEDON George AGE: 7 ans SEXE: Féminin DATE/LIEU DE NAISSANCE: un 27 décembre, dans un cèdre GROUPE: POLAROIDS CITATION: " Quel ravage un être peut causer par la seule force de sa séduction. " Sacha Guitry

ABOUT YOU;


PSYCHOLOGIE:

Je ne suis pas quelqu'un de bien. Je pourrais l'être évidement. Mais être quelqu'un de bien demande des efforts que je ne suis pas prête à donner. Du moins pas dans l'immédiat. Je suis quelqu'un de pervers, de profondément vicieux. Comme si j'avais oublié qu'il existait, quelque part, une morale qui nous force à jouer les grands coeurs. Pour moi, rien ne compte plus que la satisfaction personnelle. Je vis pour combler mes désirs impulsifs, je réfléchis uniquement lorsque la situation m'y oblige. La plupart du temps, je laisse mes pulsions agir pour moi. Certains diront que c'est plus facile. Je répondrai que la nature est faite de besoins, de désirs et de pulsions, et qu'il n'est pas naturel de les enfouir en nous. Je suis égoïste, j'oeuvre pour mon propre bien, quitte à oeuvrer pour le mal des autres. Je profite d'autrui autant que je le peux, parfois jusqu'à assécher son esprit. Que m'importe le malheur des autres si mon bonheur est sauf. Je ne suis pas loyale, personne ne l'a été pour moi. Rien ne m'affecte moins que de voir les autres s'abaisser à pleurer. Pourquoi laisser couler des larmes pour ce que l'on obtiendra pas ou que l'on a perdu? Autant concentrer son énergie sur ce qui est. Je vis au jour le jour, le futur n'existe pas. L'avenir n'est qu'un bateau en pleine tempête relié à un vulgaire cordage au port de notre vie. Un coup de vent et le lien est rompu. Et le passé est une terre déserte qui n'a plus rien à offrir que des rêves inutiles et des utopies. Le présent, c'est la clé. C'est au présent que je profite de la vie et de ses plaisirs. Je l'ai dit, je suis quelqu'un de pervers. Je n'en n'ai pas honte. Si la plupart des gens ont honte de leurs désirs physiques, moi je les crie à gorge déployée. Je vis pour les plaisirs de la chair et quelqu'un quelque part m'a donné deux corps pour les connaître tous. Je lui en suis profondément reconnaissante. Que rêver de mieux que deux corps pour chercher la satisfaction personnelle? Et si mon féminin est plus posé que mon masculin, je ne peux nier être parfaitement heureuse et satisfaite. Lorsque je suis femme, le plus clair du temps, je me joue de la futilité des hommes, de la facilité que j'ai de les déstabiliser et d'en faire ce que je veux. Lorsque je suis homme, j'aime montrer aux femmes qui est le maître. Je me fais insistant, sensuel. Là aussi, j'obtiens souvent ce que je veux. Si je suis plus souvent femme, je dois avouer cependant préferer être homme. Jouir de la puissance que ce statut m'offre. Ce sentiment de pouvoir tout contrôler rien qu'en ouvrant la bouche. Il me semble que l'homme est plus respecté, chez les humains. Mais la femme est vénérée, ce qui est un avantage considérable pour quelqu'un qui possède mon corps de femme. Mais si les plaisirs charnels me rendent folle, j'avoue volontiers préférer le jeu à son issue. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est la chasse, la traque. Tous ces instants où je peux analyser en profondeur mon partenaire et tirer les ficelles d'une partie qu'il ne soupçonne même pas. Je suis quelqu'un de pervers et contrôler les choses est mon plaisir le plus fou.


BACKGROUND:

Je suis née par un matin de décembre. Je ne me souviens pas de grand chose à part une lumière bleutée, le soleil qui entamait sa course au-dessus de nos têtes. Il faut croire que j'ai été gâtée sur ce point, j'ai évité de me faire aveugler comme la plupart de mes camarades polaroïds. Il faisait doux. J'ignorais où j'étais. Je compris plus tard. Je me souviens m'être laissée tomber sur le sol, vulgaire chiffon. Un lit de feuilles sechées me recueillit, amortissant ma chute. Mes muscles étaient engourdis, j'avais du mal à comprendre comment les faire réagir. Je restai sur le sol un long moment, roulée en boule, frissonant lorsque la brise agitait le cèdre qui m'avait portée. J'avais peur. Peur de l'endroit où j'étais tombée, peur de tout. J'écoutais les bruits qui secouaient la forêt. Les oiseaux, le vent, d'autres animaux. Un merle était venu piailler sur une branche au-dessus de moi. Et puis, lorsque le soleil s'était levé plus haut dans le ciel, que ses rayons bienfaiteurs eurent réchauffé mon corps engourdi, j'osai bouger. Je remuai les pieds, le bout des doigts. Je m'allongeai, laissant au soleil le soin de réveiller mon corps entièrement. Je ne sais combien de temps je suis restée au pied de mon arbre, à regarder les dernières feuilles résister au vent et mon lit voguer au fil de la brise. Mon repos paisible fut pourtant d'une trop courte durée. J'entendis des voix, au loin. On m'avait vue, je ne pouvais me cacher. Et j'étais encore trop engourdie que pour remuer suffisamment. Les pas se rapprochèrent, je fis la morte. Instinct de survie, très certainement. Je fis la faible, l'anéantie, celle qui ne savait pas comment elle avait atterri là, alors que je le savais parfaitement bien. L'arbre m'avait mise au monde, moi, polaroïd. Mi-femme, mi-homme. Il m'emmenèrent dans leurs bâtiments, loin de ma nature, de mes feuilles et de mon cèdre, loin. Si loin que le soleil n'avait plus la même teinte, derrière leurs vitres. Ils me vêtirent d'un linceul blanc que je trouvai hideux. Ils appelaient ça une robe. Je ne me sentais pas à l'aise. Plusieurs fois, lorsqu'ils me laissèrent seule, je me déshabillai, et à chaque fois, ils insistèrent. Je finis par leur céder, pour la forme. Dès que j'en avais l'occasion je me dévêtais et courait me réfugier dans la nature. De même, lorsque j'étais homme. Je finis par m'habituer à ces vêtements inconfortable, mais les retours à la nature me faisaient toujours cet effet libérateur. Me retrouver dans le Globe fut une expérience affreuse. Je m'y suis habituée, je n'eus jamais le choix. Mais être enfermée dans une boule de verre sans pouvoir en sortir... quelle entrave à la liberté que je prétends avoir... Mais les humains, joyeux petits jouets, ont ce petit quelque chose qui me retient chez eux. Leur naïveté et leur sentiment de surpuissance m'amusent. Mais quand comprendront-ils qu'ils ne sont pas la race supérieure, dans ce monde?


DERRIÈRE L'ÉCRAN;

PSEUDO: Vitamins
AGE: 21
SEXE: Féminin
AVATAR: Anne-Marie Van Dijk et Dimitri Vankerkoven
COMMENT AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? Une publicité sur Bazzart
NIVEAU RP: Tout dépend de l'inspiration, mais je tourne généralement autour des 30
UN DERNIER MOT ? J'adore véritablement le concept de ce forum. C'est du jamais vu et ça m'a permis de ne pas devoir choisir entre un personnage féminin et un personnage masculin. Je vous remercie donc, en souhaitant à ce forum une longue vie.

Tout d'abord bienvenue
OMFG, excellent choix d'avatars
J'aime énormément ta fiche, je te valide donc avec plaisir (l)
Ah oui, j'exigerai un lien :P