« je choisirais le paradis pour le climat et l'enfer pour la compagnie » - mack (u.c)

PRESTON.MACKENZIE.JENNA MACK'. AGE: 19 ans. SEXE: Féminin. DATE/LIEU DE NAISSANCE: 22 juillet / New York ; EU. GROUPE: Oberon's Members. CITATION: " Sois comme un loup blessé qui se tait pour mourir et qui mord le couteau, de sa gueule qui saigne." Charles Marie René Leconte de Lisle.

ABOUT YOU;



EXPLICATIONS:



«  Someone told me long ago there's a calm before the storm
I know, it's been comin' for some time
When it's over, so they say, it'll rain a sunny day
I know, shinin' down like water »




Mackenzie - « Pour le moment, je n’ai rien à vous dire. Permettez-moi donc de me retirer. »

Se levant, la jeune femme se contenta d’un salut de tête poli envers les autres membres présents dans la pièce avant de quitter celle-ci en refermant calmement mais fermement la porte derrière elle. Sa présence n’était pas nécessaire ce jour là et honnêtement, elle n’avait aucune envie de rester à cette réunion. Et celui qui aurait pu la retenir n’était pas encore né ou il avait trop peur de subir une des foudres de la jeune femme pour montrer le bout de son charmant petit nez. Si la petite latino était une jeune fille, certes avec un bon fond, rien ne lui empêchait pour autant d’avoir le sang chaud et dire ses quatre vérités à une personne ne lui avait jamais fait peur. Il y avait les filles fragiles voire même frêles qui avaient besoin d’être protégées et à qui on devait tenir la main pour qu’elle se sente en sécurité. Et il y avait Mack’. Sortant du centre de sécurité, elle commença à marcher en sortant de sa poche un petit briquet et son paquet de cigarettes alors qu’elle en allumait une, se rappelant avec une certaine ironie teintée d’amertume à quel point sa famille n’appréciait guère dans le passé cette sale petite habitude chez elle et les réflexions désobligeantes d’une de ses sœurs ainées - Bethany - chaque fois qu’elle la voyait, clope au bec. Mais aujourd’hui, il n’y avait plus personne pour le lui faire remarquer, car comme beaucoup de monde au globe, Mackenzie avait quasiment perdu tous ses proches. Ou presque. Pour elle, c’était un jour comme les autres. Elle s’était levée tôt pour aller à la faculté - celle qu’elle avait elle-même choisi d’intégrer déjà des années plus tôt et que son travail sérieux et régulier lui avait permis d’atteindre et elle y passait une journée des plus studieuses, ce qui n’était pas une chose surprenante en soit pour une fille comme elle. Mackenzie avait toujours agit avec un esprit si concentré sur ses études qu’elle en avait totalement rejeté tout le reste, figée sur un objectif dont rien ne semblait pouvoir la détourner. Les amis, elle n’en avait que très peu et franchement, ca lui suffisait. A quoi bon s’entourer d’un nombre incalculables de personnes. Ce n’est qu’une distraction, une perte de temps. Et l’amour, n’en parlons même pas. Chimère servant à nourrir des esprits romanesques et torturés. Très peu pour elle. Certains la trouvaient admirable, d’autre juste froide. Mais franchement, elle se fichait royalement de leurs avis et ce n’était pas eux qui allaient chambouler ses plans minutieusement préparés. Non, eux n’en auraient jamais eu le pouvoir. Par contre, un cataclysme peut-être. Sûrement même. Comment pourrait-elle oublier ce moment alors que son petit frère âgé alors de seulement trois ans venait à lui pincer la joue en lui disant combien il l’aimait malgré son « naractére ne nochon » ? Le sol s’était soudainement mis à trembler sous leurs pieds et elle qui le tenait seulement par la main s’était empressée de le soulever dans les airs pour le serrer davantage contre elle, maigre protection quant aux événements qui allaient bientôt arriver. Durant un temps tout semblait s’être calmé, la terre avait semblé ne plus gronder et si des visages rassurés entourés la brunette, elle était loin d’être aussi dupe qu’eux. Ce n’était pas normal. Que ce soit l’apparition sans signes avant coureurs de ce tremblement de terre que le soudain arrêt de ce dernier. Quelque chose clochait. Elle en était certaine. Et la suite donna raison aux soupsons de l’étudiante quand le sol sous leurs pieds manifesta une nouvelle fois avec encore plus de violence, plus de fureur sous leurs pieds. Mack’ n’avait jamais vu l’intérêt qu’être très bonne en sport aurait pu avoir pour elle. Ce jour là, elle en avait trouvé un des plus précieux. Un qui lui sauverait la vie, ainsi que celle de l’autre Preston. Courant pour tenter de se mettre à l’abri on ne sait où, sautant par-dessus les crevasses qui se formaient un peu partout autour d’elle, elle devait lutter non seulement contre les déchainements de Mère Nature mais aussi contre la faiblesse humaine qui l‘entourait. Les hurlements de ceux qui se mettaient à paniquer, la vision des corps qui semblaient s’évanouir tout autour d’elle, tombant dans les failles sismiques qui ne cessaient d’apparaitre, les pleurs de Luka qui ne comprenait pas ce qui se passait et qu’elle serrait plus fortement contre elle pour tenter de l’apaiser tout en essayant de sauver leurs vies. Et il faisait chaud, si chaud. Une torture. Comme s’ils venaient de tomber dans les bouches de l’Enfer. Elle avait la tête pour voir les cruels rayons du soleil s’abattre comme des lances enflammés sur eux, réduisant leurs chairs à un état d’incandescence sans précédent, le sang bouillant tellement dans leurs veines qu’il donnait l’impression que leur chair allait en fondre. Les gens courent, se bousculent autour d’eux et elle tente tant bien que mal de réfléchir. Luka est un enfant et il ne tiendra pas longtemps sous cette chaleur infernale. Il a besoin de boire. De l’eau si possible. Mais c’était comme s’il ne restait plus une goutte de celle-ci sur cette Terre. Comme si elle n’avait jamais existé. Pourtant, elle ne compte pas baisser les bras pour autant. Ce n’était pas son genre. Elle, elle était une battante. Et elle ne commençait pas renoncer aujourd’hui. Comme beaucoup, elle s’était délestée de certains de ses habits, se servant de sa tunique pour porter son frère sur son ventre comme le faisait autrefois les mères africaines pour le garder contre elle, qui sente son cœur battre contre le sien pour le rassurer un peu, alors qu’elle s’était servi du T-shirt de ce dernier pour lui bander les yeux et qu’il ne voit pas les atrocités qui les entouraient et les cadavres que la brusque et haute montée de température avait laissés derrière elle. Ils avaient finalement trouvé de quoi boire, une ridicule brique de lait dans les ruines d’un supermarché complètement dévasté, qui était tombée derrière des rayons qui avaient été projetés dans le fond d’un magasin. Mais elle, elle ne s’était pas désaltérée pour autant. Le petit Preston était plus important à ses yeux et elle lui avait alors tout donné. Il fallait qu’il survive à tout prix. Il était tout ce qui lui restait. Mackenzie n’avait jamais été une fille naïve et ce n’était pas après de tels événements qu’elle était prête de le devenir. Aussi grande fût elle dans le passé, elle avait complètement conscience que le petit dernier de la famille serait le seul qu’elle reverrait à présent. Elle préférait occulter qu’il devait y avoir surement quelque part les cadavres de ses proches entrain de de se décomposer comme ceux devant lesquels elle venait de passer. Ne pas y penser. Continuer d’avancer. Des fois, elle pliait les genoux mais elle finissait toujours par se relever et reprendre sa route. Aussi long puisse être le chemin, il devait bien y avoir une fin à un moment ou un autre. C’était une loi scientifique. Rien ne durait éternellement. Même leur ère avait visiblement connue sa fin. Il en serait donc surement de même pour ce calvaire. Et elle ne s’était pas trompée une fois de plus. Ils étaient un tout petit groupe de survivants, quatre seulement à marcher sans fin, tentant vainement de trouver une issue à tout cela, à ce désert dans lequel ils se trouvaient quand elles sont arrivées. Ses voitures noires. Sur le coup, elle se rappela avoir trouvé ca trop bizarre pour être réaliste. Après deux jours d’errance sans voir le moindre signe de vie, des véhicules apparaissaient comme par magie devant nous ? Pourtant, elle n’a pas hésité à monter à l’intérieur. Luka avait besoin d’ombre. Il avait besoin de se reposer également. Pendant le trajet, elle n’avait cessé de lui caresser les cheveux alors qu’il dormait sur ses genoux quand un hurlement avait retenti à l’extérieur. Ouvrant, contre les mises en gardes du conducteur la fenêtre, elle avait vu une toute petite fille en très mauvais état, tellement qu’il semblait ne plus y avoir d’espoir pour elle. D’ailleurs elle s’écroula sur le sol ce qui sembla encourager les sauveurs à ne pas s’arrêter ce qui choqua profondément la brunette qui malgré sa voix faible du fait des conditions dans lesquelles elle avait vécu ces derniers jours n’avait pas gardé sa langue dans sa poche et avait montré son mécontentement et son caractère pour le moins volontaire et téméraire. En effet, ses mots tombant dans l’oreille d’un sourd, elle avait confié son petit frère au soin d’une des femmes avec lesquelles ont l’avait trouvée avant de forcer sa porte et de se laisser tomber de la voiture en marche, grimaçant de douleur par la même occasion. Rampant plus que marchant vers la gamine, elle avait tenté de la ramener à la vie en se rappelant de ses cours de première année en médecine. Et sentir celle-ci se remettre à respirer entre ses doigts alors qu’elle la prenait dans ses bras pour la porter victorieuse sur la mort à la voiture qui avait enfin consenti à s’arrêter. On aurait pu penser que cet accident serait resté sans importance mais le bouche à oreille et le comportement pour le moins affirmé de la jeune femme fans le Globe l’a amenée à très vite rencontrer les dirigeants de ce dernier. Les membres de l’Obéron. Qui souhaitaient la recruter. Ce qu’elle avait fini par accepter. Pas seulement pour des valeurs morales et pour permettre à ce camp de continuer à fonctionner d’une manière ordonnée mais aussi pour mieux comprendre cette organisation et apporter une certaine protection à son frère. Pourtant aujourd’hui, elle s’éloignait petit à petit des autres de membres de cette dernière, et elle seule savait pourquoi, la jeune femme n’étant pas du genre à s’épancher sur ce qu’elle avait en tête. Et soyons honnêtes : personne n’aurait osé venir lui demander de le faire. Assise en hauteur, elle tirait tranquillement sur sa cigarette en regardant les gens s’afférer en bas sans vraiment les voir. Luka était dans une sorte d’école qu’on avait montée avec les moyens du bord et elle ne pourrait le revoir que ce soir. Recrachant sa fumée en de parfaits cercles, elle regarda le ciel, séparé par cette barrière de verre qui pouvait aussi bien être vu comme une protection que comme une prison.
Car s’ils étaient tous en vie ici, ils leur manquaient tout de même une chose capitale…
La vérité. Et celle-ci n’avait pas de prix, même pas la liberté, l’eau ou la vie…


DERRIÈRE L'ÉCRAN;

PSEUDO: Mack' ca me parait mignon (aa).
AGE: 19 ans.
SEXE: Ca dépend avec qui. Féminin.
AVATAR: Vanessa Hudgens.
COMMENT AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? Obsession.
NIVEAU RP: Fiouuu... Hum honnêtement, je m'adapte à la personne en face je peux donc en faire de 25 à 120 en fait *claque*.
UN DERNIER MOT ? J'adore les avatars de Ruby/London (aa).

Bienvenue (:

Biennnnvenuuueee suuuur le fooooo' (Désolé j'ai pas pu résister à faire comme toi XD)