Demande de partenariat

Un éclair vert jaillit de sa baguette. La baguette qu'il tenait dans ses longs doigts blanchâtres et inhumains. Le corps de l'Elu s'effondra, comme ça. Parce qu'il avait essayé de le protéger, lui, Cedric Diggory. Et le cri de Harry Potter lui brisa les tympans. Et le rire du Seigneur des Ténèbres lui arracha le corps.

[...]

Comment avait t-il atterri ici ? Il discernait des visages, il entendait des cris. Tout ce qu'il savait c'est qu'il tenait le corps de Harry dans les bras, il savait que maintenant il était en sécurité, il était à Hogwarts.

« Ne vous approchez pas. Écartez vous. », ceci était la voix de Dumbledore, il sentit les gens s'exécuter, se mettre plus à l'écart et lui obéir. Il sentit sa main tiède le réchauffer. Il sentit qu'on voulait lui prendre le corps qu'il avait dans les bras. Non. Il refusait. Il hurla ce...déni, on arrêta, on le laissa, Dumbledore s'éloigna. Non, il fallait qu'il reste.

Le silence se fit soudainement. Personne n'osait parler, tout le monde avait vu. Soudain une silhouette fine se faufila parmi la foule. Elle pleurait, les larmes jonchaient son visage. Elle s'agenouilla sur le sol froid et humide, ses genoux choquèrent celui ci, peut être les avait-elle brisé ? Elle s'en fichait.

« NOOOOOOOOOOON ! NOOOOOOON ! PAS LUI ! IL N'AS PAS LE DROIT !!! », sa tignasse épaisse avait été attaché mais maintenant il sortait des mèches rebelles. On arracha le corps à Cedric, il ne réagit pas, il savait que Hermione Granger avait besoin de lui. Elle le serra jusqu'à n'en plus pouvoir. Elle hurla jusqu'à ce que tout son être ne puisse plus. Certains pleuraient, d'autres avaient peur, d'autres encore auraient aimé aider. Le visage des enseignants ne formait plus qu'un, ils étaient horrifiés. Sauf sur celui de Severus Snape, qui était, impassible.

« NON ! JE...VEUX...PAS...JE VEUX PAS...HARRY... », mais son corps ne bougeait plus, Ronald Weasley se plaça à côté de son amie. Il pleurait aussi, mais il ne faisait rien, ses bras étaient devenus inertes, tout comme le reste de son corps. Hermione, le mit dans ses bras avec difficulté à cause de sa fragilité puis elle s'approcha de Cedric, celui ci pouvait sentir son parfum, un parfum humain, cela faisait du bien après l'horreur qu'il venait de vivre.

« - Que...Qu'est ce qui s'est passé...Ce...Cedric...
- Il...Il...Il...Il est...revenu Hermione...Il est revenu...
- Le Seigneur des Ténèbres. »

Ce n'était pas une question que Ron posait, il semblait se réveiller de sa léthargie. Un frémissement se fit dans l'assemblée. Le silence revint, plus fort, plus violent, plus sardonique que jamais, seulement rythmé par les sanglots incontrôlables de Hermione, les pleurs discrets de quelques uns. Et si la peur avait eu un son, elle aurait aussi résonné.

Il était revenu, Lord Voldemort, le plus grand mage noir de tous les temps. Il était revenu et l'élu avait été tué.

Qui allait sauver le monde sorcier ? Qui allait les sauver. Quelques minutes plus tard qui semblèrent une éternité, les gens rejoignirent leurs chambres, ils n'y eut pas de discours. Même pas de paroles et aucun rire venant des Slytherin. Personne ne prononca une parole, on pouvait peut être entendre les neurones s'entrechoquer, les paroles se rejoindre.

La nuit serait longue.

« C'est notre Histoire »

« Cap ou pas Cap ? »


C’est une phrase que l’on dit et que l’on entend quand on est petit. On aime cette phrase, c’est le signal de l’amusement et des défis. Quand on y jouait on était trop fier de réussir. Et si l’on échouait, on nous sanctionnait avec un gage. Mais à cette époque on avait entre sept et dix ans, on voyait les choses de manière différente. C’était même chou. Cette phrase fait partie de ce que l’on appelle, les jeux d’enfants. Que c’est mignon, on est tous nostalgique de notre enfance, à un moment de notre vie.

« L’enfance n’est qu’éphémère. »


Oui, c’est la vie, on grandit. Et peu à peu les jeux d’enfants, restent des jeux d’enfants, mais les règles changent. Lorsque l’on devient adolescent, on est tout gêné. L’apparition des premiers boutons d’acné, les appareils dentaires, les premières découvertes, les premiers émois. Les premiers baisers, les premiers amours. Ce sont des moments merveilleux pour certains et pour d’autres ce n’est que problèmes. Il y a ceux qui sont mal dans leurs peaux, ceux qui ont du mal à se montrer. C’est le moment où l’on se cherche, on cherche qui on est, pourquoi on est comme on est. On veut plaire, on veut se faire remarquer, et pourtant on se trouve totalement ignorant. Les autres sont indifférents à notre existence, et du coup on se sent rejeté. Heureusement ce n’est pas le cas de tout le monde.

C’est à ce moment là qu’arrive le lycée. Les boutons et le reste s’affirme. Les mathématiques se compliquent, les classes s’agrandissent. Les fêtes deviennent plus cool, avec de l’alcool. On est fier de boire de l’alcool, alors que les parents ne le savent même pas. On se cache dans les toilettes pour fumer une cigarettes. On fait des blagues, on parle de sexe. On se pose des questions, on fait les beaux.

« Bienvenue à Southern University.»


Désormais le lycée est derrière nous, et l’enseignement supérieur nous ouvre ses portes. Cette université est immense et magnifique. Surtout dans la magnifique ville qu’est Los Angeles, en Californie. On est riche, on est beau. Mais on commence à vraiment se découvrir. Les boutons se sont effacés, les garçons ont mué. On s’affirme, on étudie. Pour certains, car d’autres ne sont là que pour s’éclater, alors qu’on peut totalement associer les deux. Mais ici, on ne connaît pas les limites. Il y a des gens qui sont populaires qui sèment la terreur, ceux qui subissent, et ceux qui ne prennent pas ces histoires au sérieux.

De plus ici, on est traqué. Cette université est magnifique, mais tout le monde ou presque est surveillé, et ses moindres faits et gestes sont dévoilés. Par une fille que l’on connait et qui aiment balancer les étudiants. Parfois elle invente, mais elle aime casser son monde. C’est pour ça qu’elle n’est pas très appréciée. Parfois elle lance même des défis, comme une petite gamine. Elle se fait nommer : Little Miss Sunshine.

Alors vous voyez, on oublie le temps du lycée. On affirme, et on vie sa vie, on profite.
Il y a des mots clés pour s’intégrer; amour, amitié, sexe, drogue, trahison ... Les vraies choses de la vie. Alors serez vous prêts à subir ce monde impitoyable ?

Cap ou pas cap ? C’est un jeu d’enfant ...

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