it has the world. and after, it has her. | breànna end.

© lj	BREÀNNA.JOEY.HISTURN bree.joe AGE: dix-neuf ans SEXE: féminin DATE/LIEU DE NAISSANCE: quinze août ;canada GROUPE: humain CITATION: " un simple jour suffit à nous rendre un peu plus grand " - paul klee

ABOUT YOU;



EXPLICATIONS:

Je marchais tranquillement dans la rue, comme à mon habitude. Je portais une veste de cuir et un jean troué. Mes cheveux longs étaient retenus par un serre-tête. Les gens autour de moi étaient tous à la course. Toujours pressés, toujours à la dernière minute, toujours vite. J’avais vécu moi-même ce train-train quotidien il y a quelques mois seulement. Je passais mon temps à courir entre mes études, mes cours de tennis et de violon, ainsi que les quelques sortes entre amis que je me permettais. Je n’avais même pas de place pour un petit copain! Mais suite à une dépression profonde, dans laquelle j’avais frôlée le fond du puits, j’avais fini par comprendre que la vie est trop courte, pour qui que ce soit. On ne peut prévenir l’avenir. Ni celle du monde, ni la n’autre. Je vivais donc libre, au gré du vent, comme bon me semblait. Aucun engagement, aucune restriction, seulement moi et le monde. Nous étions bien tous les deux. Nous nous complétions, nous nous comprenions.

Je flânais donc ou bon me semblait, ou mes pieds me guidait. Le temps était plus chaud qu’à l’ordinaire, il pesait sur moi tel un tracteur sur un champ de construction. J’avais peine à respirer. Mes pas devinrent de plus en plus lents, de plus en plus courts. Tout autour de moi tournait. J’avais cette sensation que tout allait vite, alors que moi je restais figée entre deux instants, prise pour toujours dans l’espace temps. Je levai mon regard vers le ciel, ma main en visière, pour observer le soleil. Il était brillant, brûlant de milles feux. Je continuai mon chemin, jusqu’à un banc de parc. Je m’y couchai doucement, ne bougeant plus aucun muscle de mon corps. J’ignore combien de temps je restai allongée ainsi. J’y serais probablement restée encore plus longtemps, s’il n’y avait pas eu cette chose pour troubler mon sommeil. Ce fut tout d’abord faible, puis la secousse se fit de plus en plus insistante. Les gens, pour une fois, ne bougeaient plus. Tous s’observaient tout en se fuyant du regard. Je me sentis tomber du banc, pourtant je ne fis rien. Allongée au sol, j’attendis. Ma tête saignait, je le sentais au liquide chaud qui coulait le long de mon visage jusqu’à retomber au sol. J’avais chaud, j’avais mal et surtout, j’avais peur. Peur de ce qui allait nous arriver, au monde et à moi. Était-ce la fin? Pour un comme pour l’autre? Ou m’abandonnait-il lâchement? Oui, ce devait-être ça. Je n’avais pas été assez bien, mes pêchées passées ne seraient jamais effacées, peu importe l’action que je pouvais accomplir. Je fermai donc les yeux et attendis. Je me sentis partir dans un sommeil profond, loin dans les limbes.

J’ouvris tranquillement les yeux, une paupière à la fois. Je sens sur ma peau frêle le contact de la chaleur, un peu trop chaude à mon goût. Sous moi, le sol est dur. Autour de moi, il y a des bruits, mais je n’arrive à en identifier aucun. Serait-ce ce qu’on appelle l’enfer? Je cligne plusieurs fois des yeux, car ma vision n’est pas nette. Doucement, devant moi, les immeubles, les arbres, tout prend forme. Dans mon esprit, je me rappelles alors tous les évènements ; la chaleur, le tremblement, ma chute, le sang qui coule. J’ignore combien de temps ce sont écoulés depuis, mais peu m’importe. Je réalise que ma gorge est sèche, beaucoup trop sèche. Il me faut de l’eau, rapidement, pour étancher ma soif. Je me lève alors péniblement. Je réalise seulement à cet instant qu’autour de moi, il y a quelques autres personnes debout eux aussi. Les autres sont tous mort. La vie l’est à quittée, leur âme est montée au ciel. Nous nous rejoignons tous, sans pour autant émettre le moindre son. Je dois m’accrocher à tout ce qu’il y a autour de moi, car mon esprit me quitte par instant : je tombe. J’ai soif, j’ai soif, j’ai soif. Voilà la seule pensée que je suis capable de formuler. Nous marchâmes, sans fin, sans but précis sauf lui de trouver de l’eau.

Soudain, un bruit sourd semble mettre en action mes neurones. Je connais ce son. Bon sang, Breànna! Oh, je crois savoir ; c’est une voiture. Je lève doucement une main, le plus haut possible. Ma gorge ne veut émettre aucun son, mais certains d’entre nous ont réussi cet exploit. Je sens qu’on m’embarque dans le véhicule, et qu’il roule vite. J’ai envie de vomir, pourtant rien ne sort : je n’ai rien dans l’estomac. On nous emmène dans un endroit plutôt étrange, je dirais même moderne. C’est beau, et la température est enfin confortable. Je souris sans vraiment m’en rendre compte. On nous donna à manger, et une bouteille d’eau. La vie a-t-elle décidée de me donner une seconde chance? Un nouveau départ?

Cela fait quelques jours que nous sommes dans ce qu’on appelle l’Obéron. J’ignore ce que veut dire ce mot, et d’où il vient. J’aime bien connaître l’origine des choses! Mais je crois bien que cette fois, je devrai attendre. Depuis le temps, j’ai enfin repris des forces. Je sens la vie qui revient en moi. J’arrive à sentir le souffle du vent caresser ma joue, les rayons du soleil chatouiller le dessus de ma tête, et les effluves de l’herbe fraîche venir jusqu’à mon nez.



DERRIÈRE L'ÉCRAN;

PSEUDO: miss p.
AGE: quatorze, quinze le quatre août
SEXE: féminin
AVATAR: willa holland
COMMENT AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? pub rpg design
NIVEAU RP: inconnue. : S
UN DERNIER MOT ? ..

Bienvenue (:
Willa

merci. je crois
avoir terminée!

oups! désolé. je fais
toujours une gourre
quand j'écris tout d'
un trait. -.-' mdr sin
on merci à vous! (: